PRESENCE DE FORCES OCCULTES AU SENEGAL : Ces faits qui confortent Antoine Félix Diome
THIEYSENEGAL.com : Le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome avait était formel en déclarant que les manifestations de ces derniers jours sont dirigées par des forces occultes identifiées. Une déclaration fait le 5 mars, après une journée d’émeutes dans l’ensemble du pays qui avait fait couler beaucoup d’encre. Si les uns ont vite fait de crier au scandale, les autres, plus avisés et informés ont très rapidement compris ce que cachaient en réalité les affirmations de l’ancien parquetier, désormais devenu Ministre de l’Intérieur.
Pour qui connait la responsabilité de faire une telle déclaration, l’on ne saurait balayer d’un revers de main de tels dires juste, parce qu’ils appartiennent à un membre du gouvernement. Au contraire, il faut regarder loin, très loin même pour mieux apprécier la situation surtout, dans un contexte ou, le Sénégal vient juste d’intégrer le G5 Sahel « un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité ». Loin de vouloir faire un quelconque link entre la nouvelle posture de l’Etat sénégalais dans le G5 Sahel et les propos de Antoine Félix Diome. Le fait est que l’ancien Procureur de la CREI (Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite) cité n’a encore rien dit par rapport à tout ce qu’il sait de la réalité, si l’on fait une prospection lucide et objective de la situation actuel du pays.
Au-delà des suspicions de tout genre, les actions posées par les autorités sénégalaises ne laissent nullement une place au doute dans l’esprit des sénégalais. Cela se voit en claire, sur le terrain, depuis les sorties des ministres de l’Intérieur, suivie de celle de son collègue des Affaires Etrangères. Pour s’en convaincre une fois encore, si besoin en ait, il suffit juste de faire un petit tour dans les différents points stratégiques des capitales régionales et départementales. En effet, personne ne dira ne pas avoir remarqué la forte présence de l’Armée dans l’ensemble du territoire national. Depuis la semaine passée, pratiquement tous les bâtiments et les édifices qui abritent l’ensemble des institutions de la République sont quadrillés par la Grande muette. Les policiers qui d’habitude montaient la garde devant les sous préfectures, préfectures, gouvernances, ministères et autres directions de certaines grandes entreprises ont cédés la place aux militaires. A Dakar, la capitale sénégalaise, le siège de la Sonatel sur la VDN est bien gardé par les soldats avec désormais toutes les entrées et sorties passées au cible. Ailleurs à Mbao, à la SAR (Société Africaine de Raffinage), les employés qui n’ont pas été avertis se posent des questions sur cette présence des hommes en tenus tout autour de leur lieu de travail.
Par ailleurs, les avertissements du capitaine Mamadou Dièye faite hier dans « l’invité de MNF » ont leur sens dans se contexte. « Les gens doivent savoir que le ministre de l’intérieur n’est pas dans l’information, il est dans le renseignement. Les forces occultes sont déjà entrées au Sénégal. Elles ont bien observé socialement et religieusement le Sénégal. Elles utilisent des modes opératoires pour infiltrer les Sénégalais, sortis manifester leurs colères. Et, il est difficile de les dissocier. On doit tous faire attention… On a pris des Bataillons de combat pour les amener à Dakar et les déployer sur le terrain » prévient-il avec hargne, depuis un certain temps dans les médiats. Et, comme pour démontrer sa conviction et réaffirmer ses certitudes, l’ancien militaire démissionnaire qui est censé être dans le Secret des renseignements poursuit : « Le Sénégal est en danger. Le président de la République Macky Sall est aussi en danger. Sur cette affaire Ousmane Sonko vs Adji Sarr, Le Sénégal a frôlé le pire. Le ministre de l’Intérieur a parlé de forces occultes. Je pense que son message, les Sénégalais l’ont mal décortiqué. On a aujourd’hui plus de problèmes avec la personne qu’avec le Discours. Mais, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, a fait un bon discours, parce qu’il a en charge la sécurité des Sénégalais ».
Pour rappel, dans cette même lancée de confirmer le premier flic du pays, les journalistes Adama Gueye et Cheikh Yérim Seck dans Jakaarlo Bi de la TFM, ou le chroniqueur Omar Faye dans l’émission Ndoumbélane de la SenTv ont longtemps lancé des appels à la vigilance répétitives. A les en croire, une entreprise pétrolière étrangère serait en train de recruter des mercenaires dans le seul but de saboter la stabilité du Sénégal.
Enfin, d’autres faits et pas des moindre sont aussi autant d’éléments qui peuvent être convoqués pour trouver un sens à la sortie tant critiquée du ministre Diome du 5 mars 2021. Parmi ceux-ci, on noter l’attaque et le saccage de la Brigade de Gendarmerie de Diaobé. Situé en Haute Casamance, cette zone semble être un lieu propice d’hébergement de certains « brigands » qui chercheraient un nouveau territoire après avoir été chassés par l’armée à travers ses dernières opérations de sécurisation. Du moins, si l’on se fie à une analyse pertinente de la situation, faite la semaine passée par l’analyste Babacar Justin Ndiaye. De cette même manière, le déploiement du Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) sur le terrain, dès les premières heures des manifestations peut encore renseigner sur l’importance des informations détenues par les autorités, sur ce qui se trame dans notre pays. Sinon comment comprendre le fait que se soit la présence de ce corps d’élite des forces de défense et de sécurité sénégalaise qui a, le plus marquée les esprits lors de ce que l’on peut désormais appeler « les évènements des 6 jours » ?
Babacar Francky BA SENTV.info
