Ce n’est pas de sitôt l’apaisement dans le milieu scolaire. L’école sénégalaise continue d’être secouée par une crise causée par un bras de fer entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants.
Ces derniers, au sortir de leur rencontre avec le Premier ministre, le 16 mars dernier pour trouver un consensus, décident de dérouler leur sixième plan d’actions qui a commencé depuis hier, lundi 19 mars 2018. Regroupés dans une intersyndicale dénommée G6 qui regroupe le Saems, le Cusems, l’Uden, le Sels, le Sels/A et le Snelas/Fc, ils ont entamé leur sixième plan d’actions par un débrayage qui se poursuit ce mardi, suivi d’une assemblée générale prévue ce jour. Au menu de ce plan d’actions, l’intersyndicale campe sur sa position de maintien du boycott de toutes les évaluations et cellules pédagogiques. Le mercredi 21 mars, ces enseignants décident d’observer une grève totale suivie d’une présence négative, le jeudi 22 mars 2018. Ces derniers comptent durcir le ton au retour des fêtes de Pâques. Car, dans leur plan d’actions, ils envisagent un autre débrayage suivi d’une assemblée générale, le mercredi 11 avril. Le lendemain, une grève totale accompagnée d’une marche nationale à Ziguinchor est au menu de leur plan de guerre. Et pour boucler la boucle, ils observent, le vendredi 13 avril 2018, une grève totale sur toute l’étendue du territoire national.
Salif KA (Stagiaire)
