Mbodja Mbaye interpellée par la Division de la cybersécurité pour atteinte aux bonnes mœurs : la justice marque un tournant
THIEYSENEGAL.com : La tension monte autour de la figure controversée de Mbodja Mbaye, interpellée ce samedi par la Division spéciale de la cybersécurité (DSC) pour des propos jugés contraires aux bonnes mœurs. L’affaire, qui a suscité un vif émoi sur les réseaux sociaux, illustre une nouvelle fois la volonté des autorités judiciaires de réguler strictement l’espace numérique au Sénégal.
Selon des sources concordantes, notamment rapportées par plusieurs organes de presse en ligne, l’arrestation de Mbodja Mbaye fait suite à une auto-saisine du procureur de la République, déclenchée après la diffusion d’une vidéo largement jugée choquante par l’opinion publique. Les propos tenus dans cette séquence, dont le contenu exact n’a pas été intégralement dévoilé, ont été considérés comme une violation des valeurs sociales et culturelles protégées par la législation sénégalaise.
Une arrestation qui relance le débat sur les libertés numériques
Mbodja Mbaye, personnalité numérique aux interventions souvent qualifiées de provocantes, n’est pas inconnue du grand public. Active sur plusieurs plateformes, elle s’est illustrée par un discours direct, parfois frontal, qui lui a valu autant de soutiens que de critiques. Cette fois-ci, ses mots ont franchi un seuil jugé inacceptable par les autorités judiciaires.
La Division spéciale de cybersécurité, rattachée à la police nationale, a procédé à son interpellation dans la journée de samedi. À l’issue de cette opération, Mbodja Mbaye a été placée en garde à vue, dans l’attente de sa présentation devant le parquet.
Des sanctions lourdes en perspective
D’après nos confrères de Kawtef, Mbodja Mbaye pourrait faire face à des poursuites pour diffusion de contenus portant atteinte aux bonnes mœurs, un délit prévu et réprimé par le Code pénal sénégalais, notamment dans ses articles relatifs à la protection de l’ordre public et des valeurs morales.
Les peines encourues peuvent aller jusqu’à deux ans de prison et des amendes, selon la gravité des propos et leur impact sur l’ordre public. Pour l’heure, aucun communiqué officiel du parquet n’a encore été publié, mais une source judiciaire indique qu’un dossier complet est en cours de constitution.
Une affaire emblématique d’un tournant judiciaire
Cette interpellation, bien qu’encore en phase préliminaire, s’inscrit dans une dynamique plus large : celle d’une fermeté accrue des autorités face aux dérives sur les réseaux sociaux, notamment en matière de diffamation, de fausses informations ou de contenus jugés immoraux.
En janvier dernier, plusieurs internautes avaient déjà été interpellés dans des affaires similaires, marquant ainsi la montée en puissance du rôle de la cybersécurité dans le maintien de l’ordre numérique.
La rédaction de THIEYSENEGAL.com