Malia Ann signe sans « Obama » : un choix d’émancipation salué par Michelle

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THIEYSENEGAL.com : Malia Obama, fille aînée de l’ancien président américain Barack Obama, fait parler d’elle non pas pour ses liens familiaux, mais pour une décision artistique et identitaire forte : elle a choisi de ne pas utiliser son célèbre patronyme dans sa carrière de cinéaste. Un geste salué avec bienveillance par sa mère, l’ex-Première dame Michelle Obama, lors de son passage remarqué dans le podcast Sibling Revelry animé par Kate et Oliver Hudson.

Malia Ann : un nom, une démarche

Âgée de 25 ans, Malia a signé son tout premier court métrage en tant qu’autrice et réalisatrice sous le nom « Malia Ann », reprenant son second prénom comme nom de famille. Le film, intitulé The Heart, a été présenté en 2024 au Sundance Film Festival, un événement majeur dans le monde du cinéma indépendant.

Ce choix, loin d’être anodin, marque la volonté de la jeune femme de se détacher de l’héritage direct de sa famille politique, et de construire sa propre identité professionnelle dans un milieu où le nom « Obama » est à la fois prestigieux et lourd de sens.

Michelle Obama soutient une volonté d’indépendance

Interrogée sur cette décision, Michelle Obama a exprimé son soutien plein et entier :

« Nos filles ont 25 et 23 ans. Ce sont de jeunes femmes adultes… Il est très important pour mes enfants d’avoir le sentiment d’avoir mérité ce qu’elles ont dans ce monde. Elles ne veulent pas que l’on pense que tout leur a été offert. Elles veulent être autonomes. »

L’ex-avocate et militante pour l’éducation des jeunes filles à travers le monde ajoute avec un sourire :

« Nous lui avons dit : ‘Les gens vont quand même savoir que c’est toi, Malia.’ Mais nous avons respecté le fait qu’elle essaie de tracer sa propre route. »

Barack Obama, de son côté, partage cette vision et soutient l’aspiration de sa fille à se construire loin de la notoriété présidentielle.

Un début prometteur dans le cinéma

Diplômée de Harvard, Malia a déjà fait ses armes dans l’industrie audiovisuelle en collaborant avec la société de production de Donald Glover (Atlanta, Swarm). Son passage derrière la caméra à Sundance confirme une volonté artistique affirmée, avec une narration originale et intimiste saluée par la critique.

Ce retrait symbolique du nom « Obama » ne traduit pas une rupture familiale, mais une quête de légitimité personnelle, un besoin de faire ses preuves dans un univers où les héritiers célèbres sont souvent jugés à l’aune de leur nom, et non de leur talent.

Une génération Obama qui se réinvente, loin de l’écho de la Maison Blanche, mais toujours dans la lumière d’un engagement profond.

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