THIEYSENEGAL.com : Ce dimanche soir à l’arène nationale, le combat tant attendu entre Amanekh et Niang Bou Ndaw a viré au choc monumental. Attendue comme l’affiche de la saison en lutte avec frappe, l’affrontement a tourné court, mais pas sans marquer durablement les esprits. Il aura suffi de 26 secondes pour que tout bascule.
Dès l’engagement, Niang Bou Ndaw, fort de ses précédentes victoires, a opté pour une attaque directe, sûr de sa puissance physique. Mais Amanekh, réputé pour sa lecture rapide des situations et sa maîtrise technique, l’attendait au tournant. Dans un enchaînement aussi fluide qu’implacable, le lutteur des Parcelles Assainies a esquivé, temporisé, puis lancé une poussée sèche. Résultat : Niang Bou Ndaw s’effondre lourdement, battu par la précision plus que la force.
Le choc a été tel que le public est resté figé, incrédule. Les commentateurs ont parlé d’une « faute stratégique majeure » de la part de Niang, qui a visiblement sous-estimé la réactivité d’un adversaire pourtant aguerri. Ce revers, retransmis en direct sur la TFM et suivi par des milliers de fans à travers le pays, représente plus qu’une simple défaite : c’est un revers cuisant, une humiliation à huis clos médiatique.
« C’est le combat le plus court de la saison, peut-être même de la carrière de Niang Bou Ndaw », analyse un technicien de l’arène. « On ne s’attendait pas à un tel scénario. »
Pour Amanekh, cette victoire fulgurante confirme son retour au premier plan. Silencieux après le combat, il a quitté l’arène sans triomphalisme, laissant la parole à l’image : celle d’un adversaire au sol, médusé, balayé par sa propre précipitation.
La lutte sénégalaise a connu bien des combats mémorables, mais celui-ci restera comme l’un des plus expéditifs et désarmants de ces dernières années. Une démonstration brutale de ce que peut coûter la confiance mal placée dans une discipline où la stratégie vaut parfois plus que la force.
La rédaction de THIEYSENEGAL.com