THIEYSENEGAL.com : Face à la propagation virale d’un appel à la grève nationale du pain prévu les 6 et 7 octobre, la Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal (FNBS) a opposé un démenti catégorique. Dans un communiqué diffusé ce dimanche, l’organisation professionnelle dénonce une campagne de désinformation orchestrée à l’aide d’images de ses dirigeants utilisées sans autorisation.
« La FNBS n’a lancé ni soutenu aucun mot d’ordre de grève pour les dates évoquées », précise le texte, ajoutant que la diffusion de fausses informations constitue une tentative manifeste de manipulation de l’opinion. L’organisation invite ainsi l’ensemble des acteurs du secteur à faire preuve de calme et de vigilance, tout en rappelant que ses canaux de communication officiels demeurent la seule source fiable à consulter.
Une intox qui survient dans un contexte de dialogue
Ce démenti intervient dans un climat de discussions ouvertes entre la FNBS et les autorités publiques. En effet, le 2 octobre dernier, une réunion a eu lieu entre les responsables de la Fédération et le ministre de l’Industrie et du Commerce. Lors de cette rencontre, la FNBS a mis sur la table les principaux obstacles auxquels est confrontée la filière boulangère : non-respect de la réglementation, pression fiscale et dysfonctionnements structurels.
À l’issue de cet échange jugé constructif, des engagements auraient été pris par l’État pour entamer une réflexion sur des solutions structurelles au profit du secteur. « Un Conseil d’administration est d’ores et déjà convoqué pour le 14 octobre, avec la participation des représentants des 14 régions », annonce la Fédération, qui privilégie une démarche collégiale et démocratique avant toute initiative de mobilisation.
Appel à la responsabilité des professionnels
Dans l’attente de cette réunion stratégique, la FNBS exhorte ses membres à poursuivre leurs activités dans le calme et à se conformer strictement aux orientations officielles. « Toute décision collective sur l’avenir du secteur devra émaner d’un consensus interne, validé par nos structures statutaires », précise-t-on dans le communiqué.
La Fédération se réserve par ailleurs le droit d’engager des actions judiciaires contre les auteurs de la fausse alerte, afin de protéger l’image de la profession et éviter toute perturbation non fondée de l’activité économique.
La rédaction de THIEYSENEGAL.com