Dialogue renoué avec le FMI : Cheikh Diba annonce la conclusion prochaine d’un nouveau cadre

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THIEYSENEGAL.com : Le Sénégal s’achemine vers la conclusion d’un nouveau programme de coopération avec le Fonds monétaire international (FMI). L’annonce a été faite par le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, lors de son intervention devant l’Assemblée nationale, à l’occasion de l’examen de la seconde loi de finances rectificative (LFR 2).

Face aux députés, le ministre a tenu à clarifier la situation actuelle entre Dakar et l’institution financière de Washington, en mettant fin aux interprétations jugées alarmistes. « Nous allons bientôt finaliser un programme avec le FMI », a-t-il déclaré, soulignant que l’absence temporaire de cadre formel ne traduit ni rupture ni tension, mais relève plutôt d’exigences techniques et méthodologiques.

Selon Cheikh Diba, cette phase transitoire est consacrée à la correction, à l’harmonisation et à la consolidation des données financières et budgétaires, une étape jugée indispensable pour garantir la crédibilité et la transparence des engagements du Sénégal. Le gouvernement entend ainsi poser les bases d’un partenariat assaini et durable.

La dynamique des discussions devrait s’intensifier dès le début de l’année prochaine. Le ministre a annoncé l’arrivée à Dakar d’un nouveau chef de mission du FMI en janvier 2026, chargé d’assurer la continuité des travaux techniques engagés et d’aboutir rapidement à la signature d’un nouveau programme.

Pour les autorités sénégalaises, la coopération avec le FMI demeure un levier stratégique à double dimension. D’une part, elle renforce la surveillance multilatérale, perçue comme un gage de stabilité macroéconomique et de bonne gouvernance auprès des partenaires internationaux. D’autre part, elle facilite l’accès aux financements extérieurs, essentiels au soutien des investissements publics et à la mise en œuvre des politiques de développement.

Interpellé sur les flux financiers attendus, Cheikh Diba a apporté des précisions sur les dons en capital, qui connaîtront, selon lui, un léger décalage dans le temps. Une situation qu’il attribue aux procédures habituelles de décaissement et aux contraintes du marché, sans incidence sur les engagements globaux des partenaires.

En conclusion, le ministre a réaffirmé que le choix de maintenir une collaboration étroite avec le FMI s’inscrit dans une démarche souveraine, orientée vers la transparence budgétaire et la stabilité économique. Le futur programme, a-t-il assuré, devra servir de socle à la consolidation des équilibres macroéconomiques du Sénégal pour les années à venir.

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