THIEYSENEGAL : Contrairement aux rumeurs circulant depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux, aucun mandat d’arrêt n’a été délivré contre l’artiste Waly Ballago Seck. L’information est confirmée par Le Témoin dans son édition de ce mardi, qui dément catégoriquement toute mesure judiciaire prise à l’encontre du chanteur.
Le nom de la star de la musique sénégalaise a été évoqué dans un rapport de la CENTIF (Cellule nationale de traitement des informations financières), document transmis au Pool judiciaire financier (PJF) dans le cadre d’une enquête sur un présumé réseau de blanchiment de capitaux. Toutefois, selon des sources judiciaires consultées par Le Témoin, Waly Seck n’est ni inculpé, ni convoqué, ni recherché à ce stade de la procédure.
Malgré l’absence de poursuites formelles, Waly Seck aurait pris la décision de suspendre temporairement ses activités artistiques, y compris les concerts et apparitions publiques. Un proche du chanteur, cité par le journal, évoque une volonté de « préserver sa sérénité » face à une tempête médiatique jugée « démesurée et prématurée ».
L’affaire, toujours entre les mains du Pool judiciaire financier, s’annonce complexe. Elle repose sur des mouvements financiers jugés atypiques par la CENTIF et implique plusieurs personnalités du monde des affaires et du showbiz sénégalais. À ce jour, seule la garde à vue de Mbagnick Diop, président du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS), a été confirmée officiellement.
Selon des indiscrétions rapportées par la presse, d’autres figures publiques pourraient être auditionnées dans les prochains jours, en tant que témoins ou personnes d’intérêt. Mais aucune inculpation n’a encore été prononcée au moment où nous écrivons ces lignes.
Appel à la prudence dans le traitement médiatique
Cette affaire met en lumière les dérives de la désinformation, particulièrement sur les réseaux sociaux, où la rumeur a souvent devancé les faits. Plusieurs observateurs appellent à faire preuve de prudence et de rigueur dans le traitement d’affaires judiciaires sensibles, surtout lorsqu’elles touchent des figures publiques dont la réputation peut être gravement affectée sans preuve formelle.
La rédaction THIEYSENEGAL. com