THIEYSENEGAL.com : Il ne se passe plus un seul jour sans que le pays ne s’enfonce davantage dans la folie. C’est l’avis du membre de Pastef et ancien député du Pds, Alioune Badara Seck. D’après lui, il ne s’agit plus de signaux faibles à anticiper. Le mal est devenu flagrant et ostentatoire. Ce sont les signes du totalitarisme assumé par un État failli, défaillant et voyou.
Etat affaibli…
Selon Alioune Badara Seck, le Sénégal est devenu un État affaibli, sous Macky Sall. Pis, les institutions du pays s’écroulent les unes après les autres : “le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) a fini par ne refléter que l’ombre fugace de celui qui s’en contente désormais; le Haut Conseil des Collectivités Territoriales, plus agréable, pour ses membres, que Disneyland Paris, est devenu un grand parc d’attraction pour les plus désœuvrés de notre pays; le pouvoir judiciaire est devenu une constellation de gens injustes qui exercent fièrement le deux poids deux mesures; l’iniquité est un slogan qu’ils se passent désormais de dossiers en dossiers; le pouvoir législatif, avec la cascade de scandales qui y apparaissent tous les jours que Dieu fait, a fini par nous révéler toutes ses facettes et ses turpitudes”.
Législature…
Pour l’ancien conseiller technique du président Wade, jamais une législature n’a atteint un tel niveau de bassesses. Et aucune autre législature n’est tombée aussi bas depuis les indépendances jusqu’à nos jours.
Chambre d’enregistrement…
“Chambre d’enregistrement mécanique, et paradoxalement porte-voix des membres du gouvernement, ceux-là même qu’ils sont censés contrôler, cette assemblée nationale où trônent de drôles d’individus a fini par nous donner la nausée. Rien qu’à voir à sa tête un grabataire docile non pas devant Dieu, vu son âge avancé, mais devant un mortel pas les meilleurs comme Macky Sall, est déjà une malédiction pour nous autres républicains. Quant à son premier vice-président, là, et c’est unanime, toutes les règles d’un bon casting et de profilage ont été foutues en l’air. On l’aura compris, son patron aura préféré le larbinisme à l’indépendance et la séparation des pouvoirs”.
Chantier…
“Le chantier qui nous attend est sans aucun doute gigantesque pour redresser le pays, car c’est au niveau de son exécutif, à la présidence, que réside le problème, n’est-ce-pas pas que le poisson pourrit par la tête ?”, s’interroge-t-il.
