Elles ont tenu à montrer que la journée du 8 mars leur est entièrement consacrée. Un tour de la Ville pour se rendre compte de leur degré d’implication de cette journée a permis de des rendre compte que tout n’est pas rose pour nos braves dames.
Entre espoir pour des lendemains meilleurs et une désolation sur leur sort, les femmes se sont prononcées en marge de leurs activités commémoratives.
Au Centre de la Cedeao pour le Développement du Genre (CCDG)
Sur le thème « Les Technologies de l’Information et de la Communication comme outils d’autonomisation et d’intégration des femmes de l’Afrique de l’ouest », Mme Sandra Ouaté, directrice du CCDG a présidé un panel sur l’importance de promouvoir les TIC dans le projet d’autonomisation économique des femmes, d’autant plus que selon le Président de la Commission de la Cedeao, 90% des futurs emplois vont demander un minimum de connaissance numérique. Domaine où les femmes sont très peu présentes en Afrique de l’Ouest, un travail de sensibilisation et de formation est fortement attendu des autorités de la Cedeao dans les technologies de l’information et de la communication. Ce qui explique l’importance du projet « 50 Million Women Speak Platform », une initiative qui vise à renforcer la dynamique de réseautage et d’autonomisation des femmes en rapport avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Ce nouveau projet est développé par la CEDEAO avec l’appui financier de la Banque Africaine pour le Développement.
A Dieuppeul Derklé les femmes expriment le désarroi dont elles font l’objet
Dans cette commune, les conditions de la femme se résument à désolation, frustration et refus de subir une discrimination dans le cadre des financements octroyés par l’Etat. Selon Fatou Gueye Thioune, présidente du mouvement ‘’Leungo And Ligueyal Sunu Réw’’, « nous célébrons cette journée sans l’appui des autorités e ave nos maigres moyens. Les nombreuses sollicitations n’ont pas produit les effets escomptés, mais en réalité, c’est cette situation que nous vivons continuellement ; Nous profitons de cette journée pour rappeler à l’Etat et à nos responsables dans la commune nos multiples doléances qui se résument au manque de financement, de formation, d’appui et d’ouverture. Nous demandons surtout aux autorités politiques que si elles veulent la confiance des populations, elles n’ont qu’à démocratiser l’offre de financement et rétablir la discrimination dont fait l’objet les femmes de Dieuppeul Derklé ».
Le Maire Cheikh Gueye propose son assistance
En présidant la cérémonie de commémoration du 8 mars, le maire Cheikh Gueye a montré toute sa solidarité et son accompagnement aux femmes de sa commune. Comme chaque année, à cette occasion, elles expriment leur entière satisfaction à avoir à leur côté leur édile qui en profite pour les rassurer par rapport à leurs dures conditions de vie. « Nous devons les promouvoir et leur faciliter l’accès aux financements de l’Etat et des partenaires. Nous ne devons plus tolérer cette discrimination à leur égard, pour la simple raison que leur rôle a une influence et une importance sur le vécu de leurs époux et de leur progéniture. Sans s’en rendre compte, elles occupent toute notre vie, du début à la fin. C’est cette personne que nous célébrons, aujourd’hui, et donc, on devrait tous, en tant qu’état, collectivité et les différentes entités que nous gérons, faire e sorte que la femme soit au cœur de nos projets et programmes », a dit Cheikh Gueye qui a exprimé le désir de vouloir encore les servir.
Cambérène : l’Association ‘’Protégeons les Enfants’’ au secours de la petite enfance
La journée du 8 mars a été saisie pour Fatou Binetou Touré, représentante APE Afrique-pays, pour sensibiliser davantage sur la prise en charge de la petite enfance. L’Etat aurait dû mieux faire en s’approchant des enfants, pas seulement talibés, mais ceux et celles qui sont victimes de viol. « En guise de protection, je plaide pour la mise en place d’une cellule qui prendrait en charge les enfants juste pour les ramener jusque chez eux à leur descente de l’école. C’est aussi une manière de lutter contre le chômage des jeunes et l’aspect insertion serait de mise come il est développé dans nos programmes », a déclaré Fatou Binetou Touré.
Youssouf NDIONGUE La Rédaction Thieysenegal.com
