Cour d’Appel de Dakar : la Chambre d’accusation valide la liberté provisoire de Badara Gadiaga

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THIEYSENEGAL.com : Nouveau tournant dans l’affaire Badara Gadiaga. La Chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Dakar a confirmé, ce jeudi, l’ordonnance de liberté provisoire accordée au chroniqueur, assortie du port du bracelet électronique.
Cette décision intervient à la suite du recours introduit par le parquet général contre la mesure initialement prise par le juge d’instruction le 10 novembre 2025, selon une source proche du dossier.

Une décision qui confirme le contrôle judiciaire strict

Badara Gadiaga, placé sous mandat de dépôt en juillet dernier, reste toutefois sous contrôle judiciaire renforcé.
L’usage du bracelet électronique constitue une condition impérative pour que la liberté provisoire reste applicable, dans l’attente d’un éventuel pourvoi en cassation que pourrait introduire le parquet général.

Cette configuration judiciaire maintient une surveillance continue du mis en cause, conformément au dispositif prévu pour les dossiers sensibles ou impliquant des risques de fuite.

Des accusations lourdes toujours en cours d’instruction

Le chroniqueur fait face à plusieurs chefs d’accusation, notamment :

  • diffusion de fausses nouvelles,

  • offense à une personne exerçant des prérogatives du chef de l’État,

  • violation de l’article 80 alinéa 2 du Code pénal, relatif à la réception ou sollicitation de subsides dans le cadre d’actions susceptibles de compromettre la sécurité publique.

Ces infractions, souvent mobilisées dans les dossiers impliquant des propos publics ou des activités d’influence en ligne, exposent l’accusé à des peines significatives si la procédure aboutit à un renvoi devant une juridiction de jugement.

Une étape procédurale, mais un dossier loin d’être clos

La confirmation de la mesure par la Chambre d’accusation marque un avantage juridique pour la défense, mais ne préjuge en rien de l’issue de l’instruction.
L’affaire demeure pendante et dépendra des prochaines initiatives du parquet général, qui a désormais la possibilité de saisir la Cour suprême.

En attendant, Badara Gadiaga retrouve une liberté limitée, placée sous surveillance électronique, dans un climat médiatique et judiciaire particulièrement tendu autour des dossiers de communication publique.

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