THIEYSENEGAL.com : Aucune vie singulière n’est possible. Tout être humain qui se prêtera à ce jeu, perdra à coup sûr son humanité. Car, LA VIE n’a de sens que lorsqu’elle est engagée, responsable et collective.
Chaque jour, la vie nous rappelle que nous sommes tous interdépendants. Et tant que nous ne comprenions pas la réelle définition de LA VIE, cette chaîne sur laquelle nous sommes tous accrochés les uns aux autres, tant que nous ne comprenions pas que chacun de nous est le gardien de l’autre, le viatique de l’autre, toute finalité à LA VIE est vouée à l’échec.
Nous avons l’habitude de dire ou d’entendre dire – « ma vie » ou « des vies humaines ». Il serait plutôt mieux de dire tout simplement « LA VIE » ou en langage simple « notre vie commune ». Car nous formons et vivons tous ensemble dans UN TOUT régi par une Force supérieure qui régule les lois de la nature et du cosmos.
Ainsi, sachons qu’il n’y a pas « des vies » mais « UNE SEULE ET UNIQUE VIE » dans laquelle tous les humains sont tous interconnectés les uns aux autres. Et dans cette UNIQUE VIE, chacun doit s’impliquer dans le bon fonctionnement des normes et responsabilités sociales qui sont garantes de notre paix, notre sécurité et notre développement. Qu’il s’agisse de notre nourriture, notre bien-être, notre santé, chaque viatique de l’être humain est le fruit d’un effort fourni par un autre être humain. Donc, quand l’être humain joue avec LA VIE, c’est parce qu’il ne mesure pas LA VALEUR DE SON PROCHAIN.
Car individuellement parlant, nous sommes tous incapables de subvenir seul à quoi que ce soit dans LA VIE. Il nous faut indéniablement l’apport de notre prochain ainsi que celle de la nature c’est-à-dire toutes les ressources mises à notre disposition par l’Intelligence Supérieure pour nous assurer LA VIE que nous menons.
Qui parmi nous OSERA DIRE qu’il ou elle est indispensable et non-dépendant(e) des autres ?
La femme de ménage qui assure la propreté de mon intérieur est une valeur inestimable. Le pêcheur qui assure ma ration des produits halieutiques est une source indispensable à ma survie. Quant à l’agriculteur, il est un maillon essentiel à LA VIE. Idem pour le médecin qui assure la santé du malade, à ses côtés l’infirmière qui passe les nuits blanches à chevet du malade. Et sans le scientifique qui crée les remèdes, ces derniers seront incapables d’exercer leur métier. Et quid de L’éducation? Qui peut se passer de l’enseignant, du professeur, du prêtre, du serigne Daara? Aucun savoir, ni aucun diplôme ne peuvent être obtenus sans passer par eux. Activons toutes les sphères de LA VIE, nulle part, il n’existe un être humain qui se suffit à lui-même.
Alors ! Humblement et Pieusement, conférons ce rôle sublime à Celui qui subsiste par Lui-même sans dépendre de quoi que ce soit et dont nous dépendons TOUS – Le Détenteur de LA VIE – « L’ETERNEL».
Même la sécurité, la mobilité, le confort et le bien-être du Président de la République sont assurés par toute une flotte de personnel mis à son service sans compter tous les corps de l’administration qui l’accompagnent dans la mission que le peuple lui a confiée. Et comment assurer le salaire de tous les corps de métiers publics de la nation sénégalaise, si les citoyens ne s’acquittaient pas de leur devoir de responsabilité à savoir payer convenablement les impôts et les taxes? Comment assurer la construction des infrastructures publiques si l’argent venait à manquer au trésor public? Et que dire de notre sécurité si ceux qui ont choisi ce rôle de vigilance et de surveillance manquaient à leur devoir de responsabilité ?
Hormis les lois de la nature, beaucoup de tragédies et d’accidents sont à 90% liés à la défaillance humaine et au non-respect des normes, causé par le laxisme, le je-m’en-foustisme, le laisser-aller, la fourberie, la malhonnêteté des uns sur les autres. Car, comment comprendre et analyser cette tragédie qui a frappé toute la nation sénégalaise sur les routes de Kaffrine causant ainsi la mort de près d’une quarantaine de sénégalais?
Nos concitoyens qui ont succombé dans cette tragédie, nous interpellent encore une fois sur le SENS DE LA RESPONSABILITÉ PAR RAPPORT À VIE. Comme le bateau « le Diola » qui a emporté plus de 1800 sénégalais dans les eaux profondes de l’océan Atlantique. Tout ceci à cause des irresponsables qui n’ont pas mesuré l’impact de leurs actes dans la Chaîne de LA VIE.
Des laisser-aller cumulés qui ont causé, sur la route de Kafrine, l’accident routier le plus lourd dans l’histoire du Sénégal en terme de pertes humaines et de blessés. Encore une fois, nous voilà exposés devant la face du monde avec nos failles et nos manquements.
Qu’a-t-on fait de nos promesses et résolutions suite de la tragédie du bateau « le Diola »? Avons-nous tenu nos engagements face aux milliers de concitoyens ensevelis au fond des eaux et qui ont laissé des familles meurtries à vie à cause de nos manquements
Le mal est profond et aucune disposition n’arrivera à bout de nos manquements tant que nous ne fassions d’abord pas une réelle introspection individuelle pour mesurer la part de responsabilité de chacun dans les failles de la société. Car chaque jour que Dieu fait, tout le monde voit dans l’espace public les manquements et dérives de la société. Sans une autodiscipline rigoureuse, “PLUS JAMAIS ÇA” restera un slogan chimérique. Sans une éducation rigoureuse doublée d’une sensibilisation permanente et d’une veille et surveillance accrues, ça se passera toujours ainsi au Sénégal.
Le jour où chaque sénégalais comprendra qu’il est un maillon indispensable dans LA CHAÎNE DE LA VIE, et que son rôle et son comportement sont cruciaux dans le quotidien de son prochain, ce jour-là, tout rentrera dans l’ordre dans la société.
Par nos manquements individuels et collectifs, des concitoyens ont choisi de payer le billet du non-retour à LA VIE. Quotidiennement, la mort frappera à coup sûr. Et tous les jours que Dieu fait, certains vont nous quitter à la pointe des pieds, tandis que d’autres nous seront arrachés dans la tragédie à cause de nos laisser-aller.
“Inna lillah wa inna ilayhi raaji’uun.” C’est à Dieu que nous appartenons, à Lui, nous retournons. Et devant Lui, nous rendrons tous compte du prêt de LA VIE qu’IL nous a accordé ! Aujourd’hui est le 3ème jour du Deuil national – Seigneur ! Fais-les entrer aux jardins d’Eden que Tu as promis aux croyants ainsi qu’aux vertueux, et Pardonne-nous car Tu es le Tout Miséricordieux. (Amine)
Suite à cette tragédie, le Gouvernement s’est engagé à mettre en place de nouvelles mesures réglementaires, sécuritaires et protectives à travers tout le territoire sénégalais. Croyons-y fermement et appliquons-les rigoureusement. Car il y va de notre sécurité à tous, de l’image du Sénégal et de notre objectif commun quant à l’émergence tant souhaitée. Et tout ceci passe inéluctablement par le respect sans faille des normes de responsabilité sociales dans l’espace humain, tant public que privé.
PS – En écrivant ces mots, je m’engage en tant que citoyenne à redoubler d’efforts dans mon comportement et dans mon rôle de responsabilité par rapport aux normes de la société. Je m’engage à alerter si nécessaire, à sauver si vital, à contribuer si collectif, à agir dans tout ce qui a trait à la paix sociale, à la sécurité de mes concitoyens et à l’émergence de mon pays que j’aime tant – le Sénégal.
One love
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Plume Citoyenne
MaremKANTE
Mardi 09 Janvier 2023.
