Kédougou : Deux trafiquants de drogue arrêtés sur un site d’orpaillage clandestin à Diakhaba
THIEYSENEGAL.com : Un nouveau coup de filet a été opéré par la Brigade Régionale des Stupéfiants de Kédougou. Agissant sous la coordination de l’Office Central pour la Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS), les agents ont interpellé deux individus impliqués dans un trafic de drogue sur un site d’orpaillage situé dans la localité de Diakhaba.
Cette opération ciblée fait suite à l’exploitation d’un renseignement anonyme reçu par les services de lutte antidrogue. Après plusieurs heures de filature et de repérage, les forces de l’ordre ont procédé à l’arrestation des suspects dans leur case, en plein cœur du site aurifère.
Un trafic mêlant chanvre indien et psychotropes
Lors de la perquisition, les enquêteurs ont découvert et saisi :
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deux sachets de Kush, une variante très concentrée de cannabis ;
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un cornet de chanvre indien ;
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18 comprimés de Tramadol, un médicament détourné de son usage médical pour ses effets psychotropes ;
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deux paires de ciseaux et plusieurs étuis de Tramadol usagés, servant probablement à la revente ;
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ainsi qu’une somme d’argent issue présumément de la vente des stupéfiants.
En plus des produits prohibés, la police a également saisi une moto de marque TVS 150, souvent utilisée pour les déplacements dans les zones minières, ainsi que trois téléphones portables de marque Tecno, dont l’exploitation est en cours pour remonter d’éventuels réseaux.
Les mis en cause placés en garde à vue
Les deux suspects ont été placés en garde à vue pour offre, cession et détention de chanvre indien, ainsi que pour trafic de produits psychotropes. L’enquête se poursuit sous la supervision du parquet compétent afin de déterminer l’étendue du réseau et d’éventuelles complicités au sein du site d’orpaillage.
Une zone à risque sous surveillance renforcée
Les zones d’orpaillage, notamment à Kédougou, restent des points névralgiques pour divers trafics illicites, notamment de drogues, d’armes et d’explosifs artisanaux. Ces espaces échappant parfois à l’autorité de l’État sont souvent infiltrés par des réseaux criminels opérant dans l’impunité.
L’OCRTIS, dans un communiqué, rappelle son engagement à intensifier les opérations de terrain dans ces zones sensibles. Les autorités en appellent par ailleurs à la collaboration citoyenne, via le numéro vert 800 00 17 00, pour signaler toute activité suspecte.
La rédaction de THIEYSENEGAL.com