Le Sénégal « gangréné par la corruption » ? Samba Alar répond au Figaro

THIEYSENEGAL.com : Dans une tribune parue dans Jeune Afrique, Samba Alar, ingénieur et chef d’entreprise, s’en prend au manque de déontologie du Figaro qui, dans un article, avait dépeint le Sénégal comme un pays gangréné par la corruption. Avec des arguments fallacieux.

Quand le journal accuse l’Etat du Sénégal de faire du surplace en matière de lutte contre la corruption, Samba Alar répond en rappelant les faits : « avec un score de de 43, écrit-il, en hausse de sept points depuis 2012, selon l’index de Transparency international, notre pays est désormais au-dessus de la moyenne mondiale ». Le Sénégal a fait, depuis 2012, un bond de 22 places dans le classement mondial établi par l’Ong Transparency international, devançant même des pays membres de l’UE comme la Hongrie.

Pour ce qui est du rapport de la cour des comptes, cité par le journal, faisant état de surfacturations dans la gestion du fonds de riposte contre la covid, Samba Alar relève les incohérences du Figaro par une question : de simples soupçons de malversations pesant sur une dizaine de personnes, par ailleurs présumées innocentes, suffisent-ils à faire du Sénégal un pays gangréné par la corruption ?

Quant au rapport de L’OCCRP, également cité par le journal, sur le contrat d’armement souscrit sans appel d’offres par l’Etat du Sénégal, Samba Alar rappelle que ce contrat, soumis au secret défense, est exclu du champ d’application du Code des marchés publics, conformément à nos lois et règlements.

Notons que l’article du Figaro fait suite un autre article sur le TER publié le mois dernier et qui avait défrayé la chronique.