Le procès de Imam Ndao s’est ouvert après le refus de la chambre criminelle spéciale de renvoyer l’affaire comme l’avaient sollicité certains avocats. Ainsi les avocats de la défense ont été les premiers à prendre la parole, pour plaider la nullité de la procédure consécutive au régime juridique qui est appliqué aux accusés.
Me Moussa Sarr, responsable du pool d’avocats de Imam Ndao, et plusieurs de ses confrères, ont plaidé la non-rétroactivité de la loi. Il rappellent que les accusés ont été inculpés au mois de novembre 2015 alors qu’ils sont soumis à une loi qui n’a été promulguée qu’en 2016. Ce qui n’est pas possible. Ils rappellent que seule une loi plus douce est susceptible de rétroagir.
Ainsi ils sollicitent que la procédure soit déclarée nulle et que le juge ordonne la mainlevée de leurs mandats de dépôts.
IGF
