Loi de finances 2026 : Diomaye Faye exige une mise en œuvre immédiate dès le 2 janvier

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THIEYSENEGAL.com : À peine adoptée par l’Assemblée nationale, la loi de finances pour l’exercice 2026 doit entrer sans délai dans sa phase opérationnelle. Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a instruit le gouvernement de veiller au démarrage effectif de son exécution dans l’ensemble des ministères à compter du 2 janvier 2026.

Cette directive a été formulée lors du Conseil des ministres réuni exceptionnellement vendredi, selon le communiqué officiel publié à l’issue de la rencontre. Le chef de l’État a insisté sur la nécessité d’une mobilisation immédiate de toutes les administrations concernées afin d’assurer la continuité de l’action publique et l’efficacité des politiques budgétaires dès le début de l’année.

Revenant sur le processus d’adoption du budget, le président Faye a salué le rôle du Parlement, félicitant les députés pour leur « esprit de responsabilité » ainsi que pour la « qualité des débats » qui ont marqué l’examen du projet de loi de finances 2026. Il a également adressé ses félicitations au Premier ministre et à l’ensemble du gouvernement, mettant en avant la rigueur dans la préparation des dossiers et la pertinence des réponses apportées aux préoccupations des parlementaires et des citoyens.

Le chef de l’État a, par ailleurs, tenu à distinguer particulièrement le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, ainsi que la Secrétaire d’État chargée des Relations avec les Institutions, Marie Rose Khady Fatou Faye. Il a salué le « professionnalisme exemplaire » de ces responsables et de leurs équipes durant les travaux parlementaires consacrés à l’examen du budget.

En perspective, Bassirou Diomaye Faye a rappelé au Premier ministre l’impératif d’intensifier l’assainissement des finances publiques et d’accélérer la relance de l’économie nationale. Cette dynamique devra s’appuyer sur une mise en œuvre soutenue du Programme de redressement économique et social, présenté comme un levier central pour restaurer les équilibres macroéconomiques et stimuler la croissance.

À travers ces orientations, le chef de l’État entend imprimer un rythme soutenu à l’action gouvernementale, avec une exécution budgétaire rigoureuse et sans retard, condition jugée essentielle pour répondre aux attentes des populations et soutenir les priorités du nouveau régime.

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