THIEYSENEGAL.com : Cheikh, originaire du Sénégal, était en situation irrégulière ; il ne l’est plus. L’Institut national des migrations lui a accordé un visa humanitaire d’un an. Il s’est installé à Pachuca et prévoit de se rendre à Mexico. De son pays, il s’est rendu au Brésil, puis au Guatemala et de là, il est entré au Mexique en tant que migrant sans papiers.
Cheikh a commencé à vivre un amour parfait, sans ombre, sans histoire avec une fille du pays. Il a commencé à générer des revenus en vendant des vêtements et des chaussures. Après Mexico, il veut visiter San Luis Potosí et Monterrey. Il affirme que son séjour légal dans le pays n’est que d’un an et qu’après cela, il doit retourner à l’Institut national des migrations pour renouveler son visa afin de poursuivre son séjour au Mexique.
Les raisons d’un visa
Selon le gouvernement fédéral, un séjour est accordé à un étranger qui est victime d’une catastrophe naturelle ou de violence et dont la vie ou l’intégrité est en danger. Ou qui entre dans le pays pour mener des actions de secours ou de sauvetage dans des situations d’urgence.
Cheikh conseille aux Africains qui viennent au Mexique d’être prudents et de respecter les lois afin de rester dans le pays, d’avoir leurs documents officiels à portée de main, d’avoir de quoi travailler et avec cela, dit-il, ils n’auront pas de problème.
En dix mois 1 851 africains légalisés
Entre janvier et novembre 2021, rapporte milenio.com, les autorités migratoires mexicaines ont régularisé 1 851 personnes du continent africain originaires d’Angola, d’Algérie, du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la République centrafricaine, du Tchad, du Congo et de la Côte d’Ivoire, Afrique du Sud, Égypte, Érythrée, Éthiopie, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Kenya, Liberia, Libye, Madagascar, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Togo, Tunisie, Ouganda et Zimbabwe.
