Opération coup de frein : la Police nationale intensifie les contrôles pour stopper l’hémorragie routière à Dakar
THIEYSENEGAL.com : En pleine matinée du mercredi 21 mai 2025, la Police nationale, en partenariat avec l’Agence nationale de la Sécurité routière (ANASER), a lancé une opération de contrôle routier d’envergure sur l’autoroute Seydina Limamou Laye, au niveau de l’ancienne gare routière des Pompier, dans le sens Dakar – Patte-d’Oie. L’opération, dirigée par le lieutenant de Police Mamadou NDOUR, s’est déroulée sous l’œil vigilant de M. Atoumane SY, Directeur général de l’ANASER.
Au cœur de cette mobilisation : un objectif clair. Faire reculer les incivilités au volant et rappeler aux conducteurs que la route n’est pas un espace de non-droit. « Il ne s’agit pas seulement de verbaliser, mais de responsabiliser », a souligné M. SY lors de son intervention sur les lieux.
Un bilan révélateur
Au terme de l’opération, le constat est sans appel :
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94 véhicules contrôlés
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40 infractions constatées, allant du défaut de permis de conduire à l’absence d’assurance en règle
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15 véhicules immobilisés, preuve d’un non-respect persistant des règles élémentaires de sécurité
Ces chiffres traduisent un comportement préoccupant d’une frange non négligeable d’usagers. Excès de vitesse, défaut de signalisation, port de la ceinture négligé : autant de manquements qui fragilisent chaque jour un peu plus la sécurité sur les grands axes.
Prévention et fermeté
Si l’aspect répressif est assumé, cette opération s’inscrit aussi dans une démarche préventive. Des messages de sensibilisation ont été diffusés sur place, et les conducteurs ont été rappelés à leurs obligations. L’ANASER, dont la mission est de coordonner les politiques de sécurité routière, entend intensifier ce type d’actions dans les zones identifiées comme accidentogènes.
La Police nationale, de son côté, renforce sa stratégie de « présence dissuasive » sur les points noirs du réseau routier, dans un contexte où les accidents de la route représentent toujours l’une des principales causes de mortalité au Sénégal.
Un message clair aux automobilistes : la route se partage, elle ne se défie pas
À l’issue de l’opération, les deux institutions ont réitéré leur appel à la responsabilité individuelle. Le respect du Code de la route, ont-ils rappelé, est un acte citoyen, au même titre que le vote ou le paiement des impôts.
D’autres contrôles sont prévus dans les prochains jours, avec la même rigueur. La route tue, mais elle peut aussi sauver – à condition d’y circuler avec conscience.
La rédaction de THIEYSENEGAL.com