Convoqué hier à la Brigade de la zone franche industrielle de Dakar suite à une plainte déposée par le Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes(Artp) Abdou Karim Sall, le maire de la Commune de Mbao Ablaye Pouye entendu puis relaxé n’a pas perdu de temps pour parler d’intimidation. «C’est de la provocation et de l’intimidation. Mais cela ne va pas freiner notre travail», dénonce Ablaye Pouye.
Sur les motifs de la convocation, l’édile de Mbao explique : «C’est suite à une plainte déposée par Abdou Karim Sall comme quoi, j’ai attaqué sa permanence que j’ai été convoqué. Premièrement, je tiens à dire que je n’étais pas là au moment des faits. Ensuite, les images projetées montrent que ce sont eux qui ont attaqué mes jeunes en s’en prenant d’abord à un de nos chauffeurs qui était dans la voiture de mon grand-frère. C’est de là que mes jeunes ont riposté. Il faut qu’on cesse de manipuler l’opinion publique et que l’on apprenne à dire la vérité».
Le maire de Mbao dans tous ses états a exhorté le camp du pouvoir de prendre ses responsabilités par rapport à leur compagnonnage. «Si j’ai décidé d’accompagner le Président Macky Sall, ce n’est pas par intérêt mais c’est dans l’esprit que les préoccupations des populations de Mbao seront réglées. Nous voulons que notre collaboration avec le pouvoir se fasse dans le respect. Mais si cela ne peut pas continuer, qu’il se décide et on prendra nos responsabilités».
Le Diaraf Youssou Ndoye qui était venu soutenir l’édile de Mbao s’est attaqué d’une manière virulente à Abdou Karim Sall, lui demandant de revoir sa copie pour éviter de subir la loi de la vindicte populaire, face à ce qu’il considère comme «de la provocation et un manque de respect notoire envers les populations de Mbao».
Le Directeur de l’Artp Abdou Karim Sall joint au téléphone pour avoir sa version des faits précise : «Comme l’enquête est en cours, je n’ai pas de commentaire à faire sur ses attaques et propos formulés par le maire. Je laisse la Justice faire son travail. S’il est blanc comme neige, la Justice va le blanchir».
Walfnet
