Trafic de kush à Dakar : un revendeur interpellé en flagrant délit au marché Castor
SENTV : La lutte contre le trafic de drogue continue de porter ses fruits à Dakar. Ce mardi, les agents de la Brigade Régionale des Stupéfiants, relevant de l’Office Central pour la Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS), ont procédé à l’interpellation d’un individu soupçonné d’alimenter un réseau actif de distribution de kush dans le secteur très fréquenté du marché Castor.
L’opération a été menée à la suite de l’exploitation d’un renseignement anonyme signalant les agissements suspects du mis en cause. Une équipe d’intervention a été rapidement mobilisée pour vérifier l’information. Sur place, les agents ont surpris l’individu en flagrant délit de distribution de stupéfiants.
La fouille à corps a permis de découvrir 17 sachets et 72 boulettes de kush soigneusement dissimulés, prêts à être écoulés. Les policiers ont également saisi une somme d’argent en espèces, un billet d’une devise étrangère ainsi qu’un téléphone portable, supposé avoir été utilisé pour les transactions.
Conduit dans les locaux de l’unité spécialisée, le suspect a tenté de nier les faits, sans pour autant fournir de version crédible. Les éléments saisis ont été placés sous scellés, et une enquête a été ouverte pour déterminer l’étendue de ses ramifications dans le trafic local.
L’homme a été placé en garde à vue pour détention et trafic de drogue, en attendant son déferrement devant le parquet.
L’OCRTIS rappelle que la lutte contre les drogues dites de synthèse, notamment le kush, constitue une priorité dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la criminalité organisée. La Police nationale en appelle à la vigilance citoyenne et encourage toute personne disposant d’informations utiles à contacter, de manière confidentielle et gratuite, le numéro vert 800 00 17 00.
Substance psychoactive très prisée dans certains milieux jeunes, le kush est une drogue de synthèse aux effets puissants et dangereux. Sa consommation peut provoquer des troubles graves du comportement, des crises psychotiques et, à long terme, des dommages irréversibles sur la santé mentale. Le Sénégal, à l’instar de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, est confronté à une recrudescence de sa circulation, notamment dans les centres urbains.