Du jamais vu dans nos cieux, en démocratie comme on le dit souvent la presse constitue le 4 pourvoir pourquoi donc bloquée son indépendance.
Hier l’école prestige du journalisme s’est fendu d’un communiqué pour distribuer les gilets aux journalistes dont leur seul rôle, c’est d’informer l’opinion publique durant les campagnes présidentielles. Hélas, le premier flic du pays veut que la presse soit désorganisée durant la campagne. Les raisons brandissent ne coller pas à la réalité de la presse. Si en France les gilets jaunes sèment des troubles à l’ordre public. La presse sénégalaise ne peut pas se comparer avec les mêmes gilets jaunes qui luttent depuis des mois pour la revalorisation des conditions sociales.
Ici, les journalistes doivent être protégés afin de mieux faire leurs travaillent. D’ailleurs, le même ministre de l’intérieur qui doit assurer la sécurité des citoyens, ne veut pas que la presse s’organise pour travailler en toute quiétude.
Cela dit, on peut considérer cette interdiction comme une « victoire » de certains « souverainistes » sénégalais qui, dès l’annonce de cette distribution, ont rué dans les brancards pour l’assimiler à une ingérence américaine dans la présidentielle. Risible. Aujourd’hui, ils doivent être bien contents puisque leurs cris d’indignation ont apparemment trouvé écho place Washington.
La vérité, c’est que l’Ambassade des Etats-Unis n’a fait que répondre à une demande de certaines associations de presse comme le Synpics. La presse mérite une protection durant cette campagne électorale puisque dans beaucoup contexte d’électorale nos confrères peinent à bien mener leur travaille.
Djibrirou Mbaye ThieySenegal.com
