La campagne électorale a fait un bain de sang à Tambacounda, les violences du 11 février 2019 seront gravées à jamais dans l’histoire des mémoires des populations.
Tout est parti au quartier dépôt de la commune où la caravane du Pur est arrivée dans la nuit du dimanche au lundi, vers 3heures du matin. Apres avoir établi leurs quartiers, le professeur Issa sall et Cie décident de battre campagne dans les altères de la ville, mais erreur ! Puisque les deux se regardent en chien de faïences s’accrochent, le bilan fait état de deux morts du camp de Benno Book Yaakaar à Tambacounda. Le commissaire Tamba qui a dirigé les opérations a failli à sa mission de non protection des citoyens. Durant cette bataille rangée, il est intervenu avec ces hommes d’un nombre insuffisant sur les lieux ce qui a entrainé la perde des vies et des dégâts matériels. En cet effet, les autorités du pays on estime que le commissaire Tamba n’a joué son rôle, le lendemain après la sortie du candidat Issa Sall face à la presse pour éclairer la lanterne des Sénégalais le mobile des évènements. La hiérarchie a pris des décisions fermes à l’encontre du commissaire de Tamba, il est radié de ses fonctions.
Avec l’ampleur des violences électorales, le ministre de l’intérieur a décidé de prendre en main le dossier brulant de la sécurité des candidats à l’élection présidentielle, médecin après la mort alors. Pour mémoire, le candidat Ousmane Sonko avait dénoncé dans la presse, qu’il était menacé de mort et sa sécurité doit être prise en charge par l’Etat du Sénégal. Une décision qui n’est pas du gout des autorités, Aly Ngouille Ndiaye a rejeté sa demande tout bonnement. Paradoxalement, le leader de pastef a reçu l’offre du premier flic du pays de vouloir protéger sa caravane durant la campagne suite aux événements meurtriers de Tambacounda lundi dernier, l’État a décidé d’assurer la sécurité des candidats qui feront face à Macky Sall pendant la présidentielle. Une offre saluée par Idrissa Seck, Madické Niang et Issa Sall qui ont accueilli la Bip et le Gign à bras ouverts. Mais Sonko campe sur sa position, le candidat à la présidentielle rejette la sécurité de l’Etat, mais que s’est-il passé ? Par preuve de méfiance, ou l’ex inspecteur n’a pas confiance aux d’Aly Ngouille Ndiaye, une question qui garde tout son pesant d’or. Votre site d’information SENTV.Info donne sa langue au chat. Seul Dieu et le leader de Pastef Ousmane Sonko peuvent répondre à la question du rejet l’offre du palais.
D’ailleurs, le leader de Pastef et non moins candidat à la présidentielle a opposé une fin de non-recevoir à la décision des pouvoirs publics de doter les candidats d’éléments de la police ou de la gendarmerie pour assurer leur sécurité. Mieux, Ousmane Sonko n’a pas daigné donner les raisons de son refus, il a gardé son secret personnel. Pour rappel, en septembre 2018 des gendarmes non identifiés avaient des interruptions dans la maison du mère d’Ousmane Sonko en demandant les fiches de parrainage du candidat de Pastef. Le tribunal régional de Ziguinchor vient de condamner le gendarme à 3 mois avec sursis pour abus de pouvoir et voie de fait. Ousmane Sonko, qui salue cette décision, indique que c’est la preuve qu’il y a toujours des magistrats debout dans ce pays. Le délibéré a été rendu ce mercredi 06 février 2019.
Source : SENTV.info
