Hajj 2026 : l’Arabie saoudite pose un cadre sanitaire strict, les autorités sénégalaises appellent à l’anticipation

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THIEYNENEGAL : Les conditions sanitaires d’accès au Hajj 2026 connaissent un durcissement significatif. Le ministère saoudien de la Santé a publié une nouvelle directive médicale à l’intention des pays partenaires, relayée ce vendredi par la Délégation générale au pèlerinage aux Lieux saints de l’islam du Sénégal (DGP). Les autorités sénégalaises appellent à la vigilance et à l’anticipation, en raison de critères d’éligibilité désormais plus rigoureux.

Un certificat médical obligatoire et des pathologies excluantes

Selon la DGP, tous les candidats au pèlerinage devront désormais fournir un certificat médical délivré exclusivement par des médecins agréés par le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique du Sénégal. Ce document est exigé par le Royaume d’Arabie saoudite pour attester que le candidat ne souffre d’aucune des pathologies jugées incompatibles avec les conditions sanitaires du Hajj.

« Il s’agit de garantir la sécurité sanitaire des pèlerins dans un contexte de forte densité humaine, où les risques d’épidémies ou de complications médicales graves sont élevés », a expliqué Mahamed Mansour Ndiaye, délégué général adjoint, dans une note officielle.

Les maladies concernées incluent notamment :

Les insuffisances sévères d’organes vitaux (cœur, poumons, foie, reins) ;

Les troubles neurologiques ou psychiques majeurs, accompagnés de déficiences cognitives ou motrices ;

Les cas de cancer actif nécessitant un traitement lourd (chimiothérapie, radiothérapie, immunothérapie) ;

Les maladies infectieuses graves, telles que la tuberculose active ou les fièvres hémorragiques ;

Les grossesses à risque ou avancées.

Ces nouvelles règles visent à éviter les complications médicales pendant le pèlerinage, qui mobilise chaque année plus de deux millions de fidèles musulmans dans des conditions climatiques extrêmes et un espace limité. Mais elles s’apparentent aussi à un filtre d’admission de plus en plus sélectif, interrogeant sur l’accès universel au cinquième pilier de l’islam.

« Il ne s’agit pas d’exclure, mais de protéger. Le Hajj exige une bonne condition physique », insiste une source médicale sénégalaise proche du dossier.

Pré-inscriptions ouvertes sur l’ensemble du territoire

La Délégation générale rappelle que la phase de pré-inscription a démarré depuis le 1er octobre 2025. Elle s’effectue exclusivement auprès des agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS). Cette étape est incontournable pour intégrer la sélection officielle et entamer les formalités de voyage.

Les futurs pèlerins sont donc appelés à initier rapidement leurs démarches médicales afin d’éviter tout refus lié à l’absence de certificat conforme aux nouvelles exigences.

La rédaction de THIEYSENEGAL.com

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