Keur Massar: la Section recherches démantèle une bande de malfaiteurs

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kermassarggLes hommes du commandant Mbengue de la Section de recherches de la gendarmerie nationale ont réussi un joli coup de filet. Ils ont récemment démantelé la bande à A. S. Ndiaye. Celle-ci est composée de 11 personnes dont 2 Indiens.

Ces malfrats sont tombés à Keur Massar dans les filets de ces redoutables et redoutés pandores. Et ce, à la suite d’une plainte portant la signature d’un ressortissant Égyptien. H.K. ce sont ses initiaux. Il est le patron d’une société spécialisée dans les télécommunications. Contre toute attente, de retour du pèlerinage aux lieux saints de l’Islam, l’entrepreneur Égyptien a eu la surprise de sa vie. Ses deux machines d’excavation qu’il avait acheté à 95 millions Cfa afin d’exécuter un marché qu’il avait gagné avec une structure étatique de la place, avaient tout simplement disparues comme par enchantement. L’Egyptien pour tirer cette affaire au clair, a mené sa petite enquête à l’interne. Plusieurs personnes ont été interrogées dont le sieur A. S. Ndiaye embauché comme gardien dans l’entrepôt du plaignant sis à Keur Massar. Ayant senti l’étau se serrer autour de lui, il a déclaré pour espérer échapper à d’éventuelles poursuites judiciaires, que les machines en questions avaient été tout simplement emportées par des Égyptiens. A l’en croire, ces derniers se sont présentés à lui comme étant des associés de son patron. H. K. n’a pas mis beaucoup de temps pour comprendre qu’il venait de se faire rouler dans la farine. Toutes griffes dehors, il s’en est ouvert à la Section de recherches de Colobane. Sur ces entrefaites, l’enquête rondement menée a permis d’interpeller les mis en causes cités plus haut. Bousculés de questions, ils ont reconnu sans ambages les faits qui leur sont reprochés. A les en croire, le mode opératoire qu’ils ont utilisé a été de dépiecer les deux engins qui devaient servir à l’installation de fibre optique. Dans la foulée, ils ont indiquée que la ferraille issue de cette opération a été vendue à des indiens qui travaillaient avec un Sénégalais. Du coup, ils ont jeté en pâture, le nommé El Hadji M.P. comme celui qui avait acheté cette ferraille à raison de 100.000 Cfa le kilo. Ce dernier soumis à son tour au feu roulant des enquêteurs, a déclaré qu’il avait déjà exporté la fameuse marchandise vers l’étranger. Les faits étant constant, les mis en cause ont été écroués avant d’être déféré au parquet du procureur. Placés sous mandat de dépôt, ils sont poursuivis entre autres pour les faits d’association de malfaiteurs, destruction de biens appartenant à autrui et recel. Aux dernières nouvelles, tout ce beau monde sera jugé le 30 octobre prochain. Affaire à suivre…

Par Siaka NDONG

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