THIEYSENEGAL.com – À quelques encablures de la présidentielle y a quoi à s’inquiéter sur les formes des communications des Sénégalais dans les réseaux sociaux .Ces nouveaux outils qui ne laissent personne indifférents se sont définitivement installés dans le paysage global de notre société de communication.
On les adore ou on les rejette, on s’y met lentement, on tâtonne ou on se jette dedans corps et âme sans connaître les tenants et les aboutissants. Les citoyens et les professionnels des médias, tous pataugent dans un même marigot sans pouvoir faire la distinction des deux clans.
Au Sénégal, tout le monde est communicant et pourtant le contexte électoral est très sensible de laisser pour les aventuriers ou les non communicant d’abusent sur le travailler des techniques des médias. Par ailleurs, la CERNA qui avait mis en garde les organes de presse sur la propagande de pré-campagne électorale s’expire ce samedi. Mais les acteurs qui se sont prononcés sur la question via les ondes de Rfm dressent un bilan mitigé. En cet effet, il suffit d’un clic sur facebook on rencontre toute facette de fake news de la part des sympathisants des différents candidats à l’élection présidentielle. A ce s’ajoute les non journalistes s’abreuvent dans ce noble métier dont leur seule but et de gagner de l’argent facilement en faisant de la racaille. Ces brebis qui ne maîtrisent même pas les BA.BA du journalisme s’emparent du métier très sensible sans faire une formation quelconque.
D’ailleurs, Amadou Kanoute avait même alerté sur un post Facebook « Le Sénégal un pays où tout le monde est analyste politique dans les médias. Faisons la différence entre analyse et wax sa xalaat » dixit l’ancien journaliste de la RTS.Une manière pour lui de faire table rase aux non communicants qui règnent maître sur le paysage médiatique. Les acteurs de la presse devraient prendre les devants car y a péril à la demeure. Nous dirigerons vers des campagnes électorales qui donnent un parfum des nerfs déjà tendus et les deux se regardent en chien de faïences. En attestent les quelques scènes de violences (pneus brûlés, véhicules saccagés, assaut avorté contre la Permanence de l’Apr) qui portent les empreintes de ses gosses .Egalement si les non communicants ou des citoyens veulent prendre la parole pour faire passer leur message, le risque est grand pour attiser les nerfs de la violence.
La presse en ligne sénégalais est sur le Net depuis 1996 et l’intérêt des citoyens Sénégalais pour cette presse ne cesse de grandir de jour en jour.
Si aujourd’hui on jase la communication hors médias est détenue par tout personne qui accès sur les réseaux sociaux. Sur la toile beaucoup de personnes défaussent et l’index la faute aux professionnels des médias en ligne en cas de dérapage mais erreur ! , puisque certains sont des brebis galeuses ou des militants d’un camp qui s’empressent à donner la mauvaise information. A l’heure actuelle où la communication tous azimuts des Sénégalais prend place sur la toile, il est question de redonne de revenir sur les mutations des métiers du journalisme, une réflexion sur les réseaux sociaux impose des interrogations sur la répercussion concrètes dans le travail quotidien des journalistes, un questionnement aspects éthiques et déontologiques.
Pour rappel, les réseaux Sociaux invitent les journalistes à s’investir de nouveaux lieux comme le palais de justice et de prolonger la dynamique de rapprochement avec le public qui avait été initiée par l’Internet afin de redessiner le paysage médiatique.
Source : SENTV.info
